Pièces d’auteurs vivants, œuvres du répertoire, écrits poétiques et nouvelles… adaptés pour la scène… grandes formes ou formes légères, les projets que le Théâtre de l’Incendie proposera pour les années 2019, 2020 et 2021, viseront le sens de ce que nous vivons ici et maintenant, ils raconteront le monde comme il va et comme il ne va pas, et revendiqueront dans un même élan la nécessité de la parole poétique, le plaisir du jeu d’acteur et la relation vibrante avec des auteurs vivants.
Les créations dramatiques sont le socle de notre projet.
Mais la notion de répertoire est aussi centrale dans le développement de la compagnie. Nous sommes convaincu que le temps, l’épreuve de la durée sont une richesse pour une pièce, pour une équipe d’acteurs, pour la vie d’une mise en scène et la rencontre avec les publics. Sainte dans l’Incendie a été jouée quelques 200 représentations pendant neuf saisons, Une trop bruyante solitude a été donnée à 96 reprises sur plusieurs saisons, En attendant Godot a été donné pendant trois saisons pour 72 représentations. Même si nous travaillons toujours à la possibilité d’une grande série parisienne pour le spectacle En attendant Godot, et continuons à prospecter pour faire vivre Une trop bruyante solitude, nous sommes aujourd’hui dans un moment de renouvellement de notre répertoire, qui passera notamment par la poursuite du travail sur Le projet Rimbaud, et la production à venir de Martien, Martienne deux créations destinées à constituer le répertoire de la compagnie.
Le Théâtre de l’Incendie est basé à Saint-Etienne dans le département de la Loire, ancré dans son territoire en région Auvergne-Rhône-Alpes, mais il a vocation à rayonner sur l’ensemble du territoire national.
La compagnie est présente sur l’ensemble du territoire national. Notre travail est donné à voir dans les différents cercles de diffusion :
– nous sommes présents dans ce premier cercle des Cdn et Scènes nationales en jouant à la Comédie de Saint-Etienne, au Préau/Cdn Vire, au Quai/Cdn d’Angers et des Pays de Loire, au Théâtre de l’Union/Cdn de Limoges, dans les Scènes Nationales Chalon-sur-Saône (Espace des Arts), d’Alès (Le Cratère), de Martigues (Théâtre des Salins),
…
– mais aussi dans de nombreuses Scènes conventionnées et/ou Théâtre de ville, à Amiens, Saint-Benoit de la Réunion, Draguignan, Saint-Etienne du Rouvray, ainsi qu’en région Auvergne-Rhône-Alpes où nous poursuivons notre dialogue notamment avec les réseaux du groupe des 20, et une fidélité effective avec le Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon.
– nous continuons aussi à être en lien avec des lieux de diffusion plus modestes, mais dont les programmateurs réalisent un travail de passeurs que nous trouvons remarquable que cela soit avec l’association Travail et culture en Isère, avec Mi-Scène à Poligny dans le Jura ou avec à la Comédie de Ferney, à Ferney Voltaire…
Par ailleurs, le Théâtre de l’Incendie sera présent, pour des séries de représentations :
– au festival d’Avignon (off), avec le spectacle Le Projet Rimbaud (juillet 2020),
– à Paris, au Théâtre du Rond-Point, avec Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche (2019),
Au moins trois nouvelles créations seront proposées entre 2019 et 2021, plus un projet de re-création en 2021. Ces projets auront en commun la parole, l’art de l’acteur, l’espace d’une présence formulée. Ils exploreront le langage comme révélateur et outil exploratoire de l’humain. Quatre projets de création (ou recréation) fondés sur l’œuvre d’une figure majeure de la science fiction : Ray Bradbury, du poète : Arthur Rimbaud et d’un auteur que l’on pourrait qualifier de « punk », Werner Schwab.
Le projet Rimbaud, d’après les œuvres d’Arthur Rimbaud
Adolescent, la première lecture des poèmes d’Arthur Rimbaud fut une rencontre fondatrice, l’étincelle et la matrice d’un travail théâtral au long cours sur les écrivains, inventeurs de mots et de mondes. Rimbaud fut le déclencheur de ce désir d’adapter, de mettre en scène, de jouer, d’écrire …
Nous voilà, ici et maintenant, à nouveau surpris par la force de frappe, par la charge d’éveil déposée par Rimbaud voilà 150 ans. Ces écrits sont plus que jamais un programme révolutionnaire plein de vitamines, l’acte de foi, la déclaration d’intention d’un jeune homme visionnaire ouvrant une fenêtre sur la modernité. Qu’en est-il du projet d’Arthur Rimbaud, on pourrait même dire du programme Rimbaud ? Un acte poétique et politique qui n’annonçait rien moins que l’urgence de changer le langage, de changer l’amour, les sensations, les relations et les jugements, les opinions et les regards… de « changer la vie ».
Avec l’adaptation d’après l’œuvre complète, sous forme d’un montage d’écrits choisis autour du thème de la naissance d’une conscience et d’une aventure, nous entendons le premier Rimbaud en jeune séminariste promis à la foi, troublé par la jeune Thimothina Labinette, découvrir qu’il bat si fort en lui ce « cœur sous une soutane », comme un prologue magique à une aventure inconnue et extraordinaire.
Nous partirons des textes Un cœur sous une soutane et La lettre du voyant comme fils conducteurs, nourris de poèmes et bribes parmi les plus poignants de Rimbaud, à l’aube de sa courte vie (le bateau ivre, Au cabaret vert, L’éternité, Une saison en enfer, etc.).
Dans un espace nu, radical, métamorphosé par la lumière, il s’agit d’incarner une adresse directe et sensible, comme une conférence qui aurait « quitté ses haleurs » pour partir en roue libre, pour s’inventer au présent dans la relation au public, pour partager ces « nouvelles révélations sur l’être » comme disait Artaud.
Un jeune homme est devant nous, tutoyant chacun, se confiant d’une voix fervente, amoureuse. Voyant, il nous confie son inouï projet : trouver la formule pour ré-enchanter la vie. Tout deviendra dialogues chez le poète qui déclara « Je est un autre », relation aux spectateurs dans une confidence infernale, relation au comédien et au musicien qui sera la réplique verlainienne au rêve rimbaldien de correspondance des sens. L’art théâtral étant collectif, ici la solitude n’a pas d’avenir, et le Programme Rimbaud sera partagé, avec une voix, une musique d’aujourd’hui.
Le Projet Rimbaud se construira en plusieurs étapes. Il a fait l’objet d’un premier travail de résidence au Théâtre des Marronniers à Lyon en février et mars 2018 et, dans la foulée d’une première rencontre avec le public pour six représentations, du 6 au 11 mars 2018. Une seconde étape nous permettra de poursuivre le travail de création, de travailler plus en profondeur. De trouver des collaborations avec d’autres musiciens improvisateurs pour faire vibrer et résonner l’œuvre du poète. Le format du Projet Rimbaud, deux artistes au plateau, Maxime Dambrin, comédien, et un musicien, peu d’éléments de scénographie en fait une proposition légère et facilement mobile. Elle correspond au type de proposition artistique que nous souhaitons aussi proposer, via des Théâtres, dans le cadre de tournée de spectacles décentralisés en milieu rural et/ou périurbain. C’est pourquoi nous avons le désir, pour rendre ce projet visible auprès des professionnels de tous horizons, de le montrer en juillet 2020 en Avignon.
Qu’est-ce que le théâtre ? de Hervé Blutsch et Benoit Lambert
Qu’est-ce que le théâtre ? C’est après Ervart, la poursuite du travail en compagnie de l’auteur Hervé Blutsch. Auteur avec Benoit Lambert de cet opus, qui interroge notre rapport à l’art dramatique et aux rituels sociaux qui accompagnent une sortie au théâtre :
Toutes les enquêtes d’opinion le prouvent : l’art dramatique arrive aujourd’hui en tête des sujets qui préoccupent les Français, juste après les risques alimentaires et les accidents nucléaires !
Pour répondre à cette préoccupation, le programme : Qu’est-ce que le théâtre ? S’invite au plus près de chez vous pour vous informer. Dans une atmosphère intime et décontractée, deux conférenciers se présentent et rassurent tout de suite les inquiets.
Ils débutent par une analyse très sérieuse comportant les statistiques du ministère de la Culture, puis suit une série de questions. A-t-on le droit de dormir au théâtre ? Doit-on se préparer quand on est spectateur ? Doit-on venir seul ou en groupe ? Pour illustrer leurs propos les comédiens-conférenciers vont jouer des extraits d’une pièce d’un certain Friedrich Nach, auteur autrichien…
Qu’est-ce que le théâtre ? C’est l’occasion d’une expérience artistique singulière que nous allons vivre en nous installant dans un collège stéphanois, le collège du Puits de la Loire. Nous serons en résidence artistique au premier semestre 2019, pendant trois semaines au sein du collège, pour créer la pièce et inviter les collégiens à être les témoins privilégiés d’un processus de création.
Une salle de classe sera dédiée à la création. Elle sera un lieu de vie ouvert aux élèves du collège, pour des répétitions publiques, pour des échanges formels et informels, pour construire une relation privilégiée entre des créateurs de formes et des adolescents. L’équipe artistique s’inscrira, avec naturel dans la vie du collège : repas pris à la cantine, recherches documentaires au cdi, …
Cette présence longue permettra d’initier par exemple, un journal de la création, qui serait écrit par des élèves de l’établissement. La résidence de création sera précédée d’un temps d’ateliers de pratique théâtrale. Elle se poursuivra par une série de représentations données dans le collège, et aura vocation l’année scolaire 2019/2020 à être donnée dans les collèges du département de la Loire.
Ce projet se construit en relation avec le Département de la Loire (service culture et service éducation), avec la principale du collège du Puits de la Loire : Murielle TORRENTE et Cécile PEINADO (responsable de la Classe CHAT, classes à horaires aménagés théâtre) et avec l’auteur Hervé Blutsch que nous associons à ce projet. La distribution, une comédienne et un comédien est en cours.
Martien, Martienne, d’après les chroniques martiennes de Ray Bradbury
Martien, Martienne, est un travail d’adaptation à partir de l’œuvre de Ray Bradbury : Les Chroniques martiennes.
Ce livre culte écrit en 1950, fait dialoguer Mars et la Terre à travers l’histoire de la conquête spatiale, métaphore de la colonisation et de la destruction des peuples, des espaces et des esprits terriens au cours de l’Histoire. Ray Bradbury dresse, dans une suite d’épisodes et de fables extra-terrestres, le portrait de notre société, de ses possibles, de ses espoirs et de ses catastrophes. Il compose un chant humaniste, un appel à l’ouverture face à l’autre, à l’étranger, à l’inconnu, en compagnie de martiens si humains… trop humains… Cette œuvre, souvent classée à tord dans la case « science-fiction » est en fait plus proche d’un recueil de contes immémoriaux, de nouvelles pleines de suspens et de poésie, dont la force touchent au mythe et avec évidence au théâtre.
La seconde chronique martienne, conte l’histoire d’Ylla, qui est un peu une madame Bovary, un peu madame Butterfly, qui s’ennuie avec son martien de mari. Elle rêve chaque nuit qu’un homme étrange, venu du ciel, lui parle à l’oreille et l’emmène vers une vie plus chantante, plus grande… Le mari surprend sa femme en train de rire dans son sommeil et devient jaloux de ce rêve… Peut-on tuer un rêve avant qu’il ne devienne réalité ? Car en effet quelqu’un approche, un étranger : le premier cosmonaute américain en direction de la planète Mars. La martienne écoute la mélodie de son intuition, toute prête à accueillir l’inattendu …
L’auteur visionnaire de Fahrenheit 451 a l’art de faire travailler le lecteur (le spectateur futur…), d’activer ses émotions, ses sensations, il transporte nos pensées dans le temps et l’espace d’un autre nous-même où, stupéfaits, nous nous reconnaissons et nous interrogeons à nouveau.
Au jeu dialogué des deux acteurs (le couple martien) flottants comme dans un No moderne, la présence de la musique est apparue comme évidente suite à la rencontre avec le travail du quintette des Percussions claviers de Lyon. Vibraphone, marimba et xylophones deviennent sur scène le plancher vibrant de la maison martienne. La commande faite au compositeur allemand Moritz Eggert d’une musique originale mettra en notes le « livret » de notre histoire, parole et musique, le dialogue de deux mondes qui se regardent et rêvent de se rencontrer.
Nous avons commencé à travailler artistiquement sur le projet : Martien, Martienne, en 2018.
C’est une aventure artistique que nous partagerons avec les Percussions Claviers de Lyon, le compositeur allemand Moritz Eggert et les plasticiens de Scénocosme Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt. Nous avons réalisé, en studio, un premier enregistrement vocal de la première mouture de l’adaptation du texte avec les comédien(ne)s François Chattot (narrateur), Mychel Lecoq et Hyacinthe Blanc. Des auditions auront lieu au courant du mois de juin 2018 en présence des cinq musiciens des percussions claviers de Lyon : Sylvie Aubelle, Gilles Dumoulin, Jérémy Daillet, … et plusieurs comédiens que nous souhaitons auditionner pour ce projet.
Une commande musicale a été initiée auprès de Moritz Eggert et nous avons commencé à définir notre collaboration avec Scénocosme.
Du point de vue de la production, pour cette création qui verra le jour en octobre 2019, nous sommes poursuivons notre recherche de partenaires, nous avons eu plusieurs rendez-vous avec l’Opéra de Saint-Etienne, le Théâtre de la Croix-Rousse, l’Espace des Arts à Chalon-sur-Saône, la Scène Nationale de Saint-Nazaire, …
Les Présidentes de W. Schwab
Les Présidentes, ce sont 3 femmes, 3 vies minuscules fuyant leur misère en rêvant et délirant à voix haute jusqu’à atteindre au sublime, à la grâce, à l’innommable, à l’épouvantable. 3 figures issues de la « majorité silencieuse » qui se mettent à parler, et deviennent peu à peu sous nos yeux des figures
antiques, transformant un fait divers en mythe.
Erna, Grete et Marie, sont trois petites-bourgeoises pétries de frustrations, rongées par de secrètes passions, Présidentes de leur égo, où chacune règne sur son nombril, ses fantasmes, son fragile petit domaine mental.
Erna, championne de l’épargne, est obsédée par son charcutier polonais Wottila et porte la charge de son fils alcoolique. Grete, reine de la séduction, dont la fille a fui à l’autre bout du monde, se retrouve seule avec ses rêves de nymphomane. La petite Marie, incarnation de l’innocence, règne sur le cloaque humain, en tant que spécialiste du débouchage manuel des toilettes, activité qu’elle pratique, en public, sans utiliser de gants.
Erna, Grete et la petite Marie se retrouvent dans la cuisine d’Erna alors que le pape parle à la télévision.
Pour oublier leur quotidien insupportable, elles basculent très vite dans un délire verbal et s’adonnent à un rêve éveillé, enivrées d’alcool et de leurs propres chimères.
La surenchère est la règle du jeu, elles s’affrontent verbalement, puis physiquement avec une énergie inouïe sans jamais renoncer à leur increvable désir. Ce trio halluciné nous embarque dans son psychodrame terrible, hilarant et sans retour. Les Présidentes sont des monstres, des suppliantes, elles sont notre reflet.
En inventant une nouvelle langue, brute et sensible, dévastatrice, sauvage, pour faire parler, rêver et délirer ces Présidentes, Schwab nous invite à lutter joyeusement contre l’uniformisation du monde et de la pensée en résistant par le plaisir. Ce bucheron-sculpteur du langage et de la pensée fait œuvre de théâtre, cette éternelle entreprise à recycler la vie, à broyer les mots, à détruire les pensées officielles pour inventer une autre réalité. L’auteur nous propose un vaccin contre les langues de bois, les certitudes, les fanatismes, les fascismes de tous poils.
Nous voilà invités à un étrange banquet, dans l’arrière-cuisine, dans une cave de l’humanité. Nous assistons à une réunion entre amies, où la conversation vire à l’épopée et débouche sur un rituel sanglant.
Nous avons créé une première version du spectacle au Théâtre le Public à Bruxelles le 13 mai 2016 pour une série de 32 représentations. Il s’agit de recréer Les présidentes avec une distribution et une scénographie complètement renouvelée, repenser un projet pour lui donner une nouvelle impulsion artistique et lui donner une nouvelle chance de rencontrer un public large.
Parallèlement aux spectacles crées et diffusés, la recherche, l’expérimentation sont une dimension essentielle de notre travail. Il s’agit de poser comme ambition et rigueur artistiques, le temps et l’espace du rêve et de sa mise en jeu, indispensables ressources de notre art collectif.
Nous désirons explorer des textes d’hier et d’aujourd’hui et les mettre à l’épreuve du jeu. Nous souhaitons confronter de nouvelles écritures avec les « arts frères » (le son, la musique, le cinéma, …). En relation avec chacune des œuvres explorées, acteurs et collaborateurs (cinéastes, traducteurs, auteurs, musiciens, éclairagistes, danseurs, circassiens etc.) seront choisis et invités.
Notre travail d’expérimentation poursuivra plusieurs chantiers concrets :
Théâtre et cinéma : nous réaliserons un travail théâtral et cinématographique à partir de l’oeuvre de Paul Claudel : Tête d’Or. Accompagné du réalisateur Pierre Grange, des comédiens : Philippe Baronnet, Olivier Constant, Albert Delpy, Nine De Montal, … et des musiciens Jean-François Pauvros, Bob Lipman, Dominique Lentin. Ce laboratoire constituera le début d’un dialogue entre langage théâtral et langage cinématographique, recherche que nous souhaitons approfondir pendant les trois années à venir.
Théâtre radiophonique : Tous ceux qui tombent, pièce radiophonique de Samuel Beckett, est le matériau d’un théâtre de voix et de sons. Elle propose dix rôles, dix voix, (un record dans les œuvres théâtrales de Beckett). Nous réunirons à cette occasion dix acteurs : Martine Schambancher, Albert Delpy, Elya Birman, Philippe Baronnet, Nine de Montal, Eric Borgen, Mireille Mossé, Thierry Gibault etc. et le créateur son François Chabrier. Nous avons la volonté que ce laboratoire dramatique aboutisse à un enregistrement, puis à une édition originale dans le cadre d’un partenariat avec les Editions de minuit et à une diffusion radiophonique dans le cadre d’un partenariat avec France culture.
Théâtre et musique : A la suite des mises en scène récentes d’opéra Le Château de barbe bleue de Bela Bartok, La Voix humaine de Poulenc, l’Opéra de quat’sous de Kurt Weill et Bertolt Brecht, nous poursuivrons la recherche d’un théâtral musical avec les collaborations des pianistes et chefs d’orchestre David Greilsammer et Samuel Jean.
La transmission a toujours été essentielle dans les projets que nous avons développés. Nous nous inscrirons chaque saison dans des dispositifs de formation à destination des comédiens professionnels. Soit à l’invitation de structures : en 2013 nous animerons une formation théâtrale au Théâtre Carouge à Genève, une formation en direction des « compagnons » au CDR de Rouen et une troisième à destination des circassiens de l’Académie Fratellini à Saint-Denis.
Nous serons aussi à l’initiative de projet de formation, dans le cadre de la formation professionnelle continue, dans le cadre des stages AFDAS ou en collaboration avec l’association des Chantiers Nomades avec lesquels nous avons collaboré à plusieurs reprises.
A côté de la transmission en direction des comédiens professionnels nous souhaitons poursuivre notre engagement dans des actions de formation ou de sensibilisation en direction des publics amateurs. Ceci dans le cadre de l’accompagnement de la diffusion de nos créations dans les théâtres partenaires ou à l’invitation de structures dans le cadre d’actions spécifiques de développement des pratiques amateurs.
Le Théâtre de l’Incendie sera basé à Saint-Etienne, en région Rhône-Alpes, et aura vocation à rayonner sur l’ensemble du territoire national.