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Laurent Fréchuret

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Biographie

NÉ À SAINT-ÉTIENNE, il commence à faire du théâtre à l’âge de 12 ans, participe à plusieurs troupes au collège et au lycée, puis intègre des compagnies professionnelles où il est comédien, auteur, metteur en scène, photographe.

EN 1991, il découvre les romans de Samuel Beckett, “Molloy”, “Malone meurt” et “L’innommable”, qu’il adapte pour la première fois au théâtre grâce aux droits exceptionnels accordé par Jérôme Lindon et les Éditions de minuit.

EN 1994, Il fonde sa compagnie, le THÉÂTRE DE L’INCENDIE, avec pour projet “Le poème et les voix humaines” et porte à la scène Beckett, Lewis Carroll, Copi, Cioran, Dario Fo, Valletti, Burroughs, Bond, Pasolini, Bernard Noël, Cocteau, Artaud, Genet, etc.
Lecteur impénitent, il aime les auteurs inventeurs de mots, de mondes, et les troupes d’acteurs propices à mettre en jeu des histoires. En neuf ans, une vingtaine de créations verront le jour et partiront en tournées régionales, puis nationales et internationales.

EN 2000, il est lauréat de la Villa Médicis hors les murs, et grâce à une bourse de l’AFAA, va à New-York et Tanger pour mener une recherche sur l’auteur William Burroughs. Il en ramène une adaptation pour le plateau à partir des 24 romans de l’auteur américain, “Interzone”, qu’il présente à la Cité Internationale à Paris, et en tournée.

DE 1998 À 2004, il est, avec sa compagnie, artiste en résidence au Théâtre de Villefranche-sur-Saône. Pendant ces six années, il continue d’inventer des spectacles mais aussi d’expérimenter de façon concrète de nouvelles relations au public à travers les «Chantiers théâtraux», qui réunissent dans un même projet tout un éventail social de la population et des artistes, comédiens, danseurs, cinéastes et musiciens. Ces “mêlées poétiques” réunissent jusqu’à 150 personnes, formant un chœur d’aujourd’hui, soudé par une histoire, un poète.

EN JANVIER 2004, Il est nommé directeur du Théâtre de Sartrouville et des Yvelines - Centre dramatique national.

DE 2004 À 2012, à la direction du Théâtre de Sartrouville, il invente et partage avec les artistes invités et la population, un Centre dramatique national effectif, bouillonnant, avec de nombreuses créations classiques et contemporaines, la mise en place d’une troupe de trois comédiens permanents, d’un comité de lecture, de l’ouverture de la biennale de création théâtrale “Odyssées en Yvelines” à l’international, et le développement d’un outil de création avec la construction d’une seconde salle de 240 places et d’une nouvelle salle de répétition.

EN 2008, son premier texte édité, “Sainte dans l’Incendie”, obtient le prix des journées de Lyon des auteurs de Théâtre.

TRÈS ATTACHÉ À LA TRANSMISSION, il anime régulièrement des temps de formation à destination d’artistes professionnels, dans le cadre de stages AFDAS, en collaboration avec “Les Chantiers Nomades”, à l’invitation d’écoles ou de centres de formation, l’Académie Fratellini à Saint-Denis, le Théâtre de Carouge à Genève, La Brèche à Cherbourg…
Pour lui, le théâtre est un espace d’invention et de partage, un art collectif qui permet chaque fois de renouveler le dialogue public et “de vivre et d’inventer ensemble”.

IL RÉVEILLE À NOUVEAU LE THÉÂTRE DE L’INCENDIE avec la création de Richard III de William Shakespeare en 2013, puis En attendant Godot de Samuel Beckett en 2015.

EN 2016 commencera un cycle de travail avec des auteurs contemporains, Blandine Costaz, William Pellier, Werner Schwab, Michel Tremblay, et Hervé Blutsch avec la création à l’automne 2017 de ERVART, ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche…

AVEC PLUS QUE JAMAIS LE DÉSIR DE RÉSISTER PAR LE PLAISIR, C’EST LA REPRISE ET LA SUITE D’UN LABORATOIRE AU LONG COURS…

Portraits

Un artiste dans la cité

Par Robert Abirached

Je crois savoir deux ou trois choses de Laurent Fréchuret qui, parce qu’elles touchent à l’essentiel, m’autorisent à écrire quelques mots en marge de son parcours, au moment où il s’apprête à quitter Sartrouville Je dirai d’abord qu’il est profondément un écrivain : non seulement parce qu’il est habile à adapter pour la scène des œuvres qu’il aime et qu’il donne à son écriture une incandescence souvent irrésistible, mais parce que son rapport au théâtre – c’est-à-dire à sa vie même – est avant toute chose un rapport aux mots dans leur matérialité. Je ne parle pas des mots qui attendent en troupeaux tranquilles d’être agencés en littérature, ni de ceux qu’on savoure déclinés en prose belle ou en poèmes porteurs de magie, mais des mots sauvages qui vous sautent à la tête, saisis au moment où ils entrent en ébullition, où leurs liaisons avec la raison et le sens vacillent, où ils se fracassent, où enfin ils s’étiolent au bord de l’extinction. Voici donc Beckett, Artaud, Burroughs, Pasolini , mais aussi, en cousinage plus joyeux, Lewis Carroll, Dario Fo et Copi pour le répertoire du Théâtre de l’Incendie, que Fréchuret fonde en 1993, à vingt-sept ans, avec quelques camarades stéphanois, sans craindre d’affronter la violence de l’art qu’il perçoit à travers ces œuvres : d’un féroce appétit de vivre à la défaite de l’être, de la simple volupté d’exister à l’avancée irrépressible de la mort, des éclats salvateurs du burlesque à la virulence de l’injure et de l’invective, la tension est forte, mais notre jeune homme accepte les contradictions de ce jeu cruel et les met en théâtre, en s’astreignant au respect d’une forte cohérence dans son programme.

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Un nouveau feu s'est allumé

Entretien avec Laurent Fréchuret

Le théâtre est une matière dangereuse quand elle n’explose pas. À Sartrouville, l’aventure de Laurent Fréchuret a été une série d’explosions bienfaisantes pour les spectateurs. Le lieu, d’abord, s’est ouvert.

Il a permis de voir se mêler les publics les plus divers , fidèles et nouveaux venus, habitants du quartier, de Sartrouville et des villes environnantes, de Paris… Les enfants, les familles, les passionnés de théâtre comme les curieux de la première fois. Ce mélange, détonnant lui aussi, vivifie les œuvres qui lui font face, sur le grand plateau de ce Centre dramatique national en train de s’inventer.
Les paroles brûlantes des poètes appelant de grands gestes artistiques dans la maison, la mise à feu a commencé avec Pasolini, puis s’est continuée avec Shakespeare, Euripide, Labiche et Brecht, comme avec d’autres voix importantes, furieusement d’aujourd’hui : Copi, Valletti, Zumstein, Hrabal, Ravey, Najib, Sales, Cervantes, Nozière… À chaque fois, la poudre distillait quelques étincelles discrètes avant de mettre en incendie tout le plateau : c’est l’art de Fréchuret et de ses collaborateurs artistiques que d’avoir le sens de l’espace si vide et si plein. Peu d’éléments de décor, une scène et des arrière»plans nus, et, tout à coup, c’est la plénitude des mots des poètes et du jeu des acteurs sur ce rectangle appelé scène qui habite, à volonté, un radeau, une île, une ville, une planète.
De nouveaux feux donc, sur cette grande scène, et dans d’autres lieux gagnés dans la masse carrée d’un bâtiment allègrement secoué dans sa rigidité, des lieux à venir aussi. Le lieu de l’invention partagée, celle d’un théâtre aimant sortir de son cadre et pour qui l’important est de jouer avec le feu.

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Mises en scène et créations

2016

  • Les présidentes
  • Werner Schwab

2015

  • En attendant Godot
  • Samuel Beckett

2014

  • Richard III
    William Shakespeare
  • Werther
    Jules Massenet | Opéra de Saint-Etienne
  • Tous ceux qui tombent
    Samuel Beckett  | Pièce radiophonique | Création d’un Livre-Disque avec les Éditions de Minuit          

2012

  • Laboratoire Tête d’or
    D’après Claudel – cinéma et théâtre

2011

  • L’Opéra de quat’ sous
    Brecht et Weill
  • À portée de crachat
    Taher Najib
  • Le drap
    Yves Ravey | Théâtre du vieux Colombier | Comédie française

2010   

  • Le Dyptique du Rat :
    Une trop bruyante Solitude

    Hrabal
    & La Pyramide
    Copi
  • La voix Humaine
    Poulenc | Cocteau | Opéra de Saint-Etienne
  • Le château de Barbe bleue
    Bartok | Opéra de Saint-Etienne
  • Sainte dans l’incendie
    Laurent Fréchuret | Maison de la Poésie Paris
  • Embrassons-nous, Folleville !
    Eugène Labiche

2009

  • Harry et Sam
    Dorothée Zumstein
  • Un amour
    Projet avec Catherine Germain et Thierry Niang, François Cervantes, François Rancillac, Patrice Chéreau
  • Œdipe Roi
    Sophocle | Chantier théâtral avec un chœur de 150 personnes
  • Médée
    Euripide | Nouvelle traduction de Florence Dupont

2007

  • Le Roi Lear
    William Shakespeare | Nouvelle traduction de Dorothée Zumstein
  • Jamais avant
    François Cervantes

2006

  • La Petite Chronique d’Anna Magdalena Bach
    D’après Esther Meynel
  • Cabaret de curiosités
    D’après 30 auteurs

2005

  • Confidences sur l’amour et les galaxies
    D’après Serge Valletti, Alan Bennett, Dario Fo et Franca Rame
  • Snarks
    d’après Lewis Carroll
  • Escadron Shakespeare
    Chantier théâtral avec un chœur de 150 personnes
  • Calderón
    Pier Paolo Pasolini

2003

  • Le mal rouge et or
    D’après l’œuvre de Jean Cocteau | Anna Prucnal

2002

  • L’Uruguayen et La Pyramide
    Copi

2001

  • Hérodiade
    Stéphane Mallarmé | Paul Hindemit | ONL - Lyon
  • Le Viol de Lucrèce
    Benjamin Britten | Opéra de Lyon
  • L’Écossais de Chatou
    de Léo Delibes | Opéra de Lyon - Amphi
  • Interzone
    D’après l’œuvre de William Burroughs

2000

  • Ici (apparitions)
    Laurent Fréchuret
  • Oh les beaux jours
    Samuel Beckett
  • La Colombe
    Charles Gounod | Opéra de Lyon - Amphi
  • Rouge, noir et ignorant — trilogie
    Edward Bond  | ENSATT | Odéon - Lyon

1999

  • 50 Comas
    D’après l’œuvre d’Antonin Artaud
  • Solo
    Samuel Beckett

1998

  • Insomnies
    D’après l’œuvre de Cioran

1997       

  • Trilogie Beckett :
    Molloy
    Malone meurt
    L’Innommable

1996

  • Alices
    D’après l’œuvre de Lewis Carroll
  • Haute Surveillance
    Jean Genet

1995

  • Le Monologue de Molly Bloom
    James Joyce
  • La Reconstitution
    Bernard Noël

1990

  • Mistero Buffo
    Dario Fo